Quatrième de couverture :
Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et va regarder par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée … et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’Hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que de fuir. L’Hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué.
Grosse déception avec ce dernier roman de Robert Charles Wilson, dont j’avais pourtant aimé « Spin », « Mysterium » et « A travers temps » et sur lequel je me suis précipitée dès qu’il a été disponible en bibliothèque (sinon je l’aurais acheté, pour vous dire à quel point j’étais motivée) ! Déjà, en voyant l’importance que prenait Cassie, 18 ans, j’ai eu l’impression que j’avais affaire à un roman Young Adult, ce à quoi je ne m’attendais pas. Mais après tout, pourquoi pas, s’il s’était révélé aussi passionnant que je l’escomptais. Malheureusement, ce fut loin d’être le cas ! Le livre s’est avéré un long road-movie (à deux voies, puisqu’on suit d’un côté Cassie et Cie, de l’autre un couple adulte, celui de son oncle et de sa tante) censé être palpitant mais dont les péripéties n’ont pas réussi à m’arracher de l’ornière d’ennui dans laquelle je me suis rapidement enlisée. Les 40 dernières pages sont quand même parvenues à me réveiller un peu, mais si peu.
Pourtant, le thème de l’Hypercolonie, organisme vivant composé de micro-créatures peuplant la radiosphère et veillant, grâce à sa capacité de contrôle des communications, à maintenir les humains loin des conflits pour assurer sa propre préservation, ne manque pas d’intérêt. Son utilisation permet en effet à l’auteur de nous présenter une vision uchronique de la terre, que l’on découvre au fil de la lecture, mais au travers de trop rares éléments. La nature des simulacres aussi est une bonne idée, mais tout cela n’est en réalité qu’assez peu exploité, au profit d’un récit d’aventures qui ne m’a pas (du tout) convaincue. Quant aux protagonistes, ils sont certes caractérisés, mais j’ai connu l’auteur meilleur dans l’analyse de ses personnages.
Bref, si vous souhaitez découvrir Robert Charles Wilson, ce n’est pas ce titre que je vous recommanderai !
« Les derniers jours du paradis », Robert Charles WILSON
Titre original Burning Paradise (2013)
Traduit de l’anglais (Canada) par Gilles Goullet
Editions Denoël – collection Lunes d’encre (342 p)
Paru en septembre 2014
D’autres avis (plus élogieux, mais chez eux l’ennui n’a pas frappé, heureux lecteurs !) du côté de : SBM, Efelle, Julien le Naufragé , Lohrkan, Gromovar …
Aaliz, en revanche, n’a pas aimé (et sa critique est très argumentée). Miss Léo n’a pas été convaincue non plus.
Ce qui m’a vraiment plu dans ce roman, c’est la réflexion (bon d’accord, l’amorce de réflexion) sur la liberté humaine : est-il préférable de laisser l’homme courir librement à sa perte ou bien de le mettre sous tutelle bienveillante (sans qu’il le sache) pour qu’il se développe harmonieusement ?
J'aimeJ'aime
Oui, c’est vraiment une amorce …
J'aimeJ'aime
comme je croule sur les livres à lire celui-là je le laisse sur la route
J'aimeJ'aime
Tu peux !
J'aimeJ'aime
Je n’en avais jamais entendu parler. Tu ne t’étonneras pas que, suite à ton billet, ma curiosité ne soit pas attisée ; -)
J'aimeJ'aime
C’est vrai que je ne donne pas trop envie, là 😉 !
J'aimeJ'aime
Je n’ai pas aimé non plus (je l’ai chroniqué début septembre). Les thèmes sont intéressants, mais tellement mal exploités !
J'aimeJ'aime
Oui et c’est dommage ! (je rajoute le lien vers ton billet)
J'aimeJ'aime
Ce n’est déjà pas mon genre de littérature, alors là, aucune chance ..
J'aimeJ'aime
Je l’savais 🙂 !
J'aimeJ'aime
Moi j’ai quand même envie. Je l’attends en bibli, quand même, vais pas me précipiter et tout, mais je le lirai 🙂
J'aimeJ'aime
Il a plu à pas mal de lecteurs, donc je souhaite que ce soit aussi ton cas (tu nous diras quoi !).
J'aimeJ'aime
Aucune chance que je sois tentée… 😉
J'aimeJ'aime
Mais je n’ai pas dit mon dernier mot côté SF : j’ai bien l’intention de vous tenter !
J'aimeJ'aime
Il est sur mon étagère mais là c’est sûr… je suis refroidie.
Mon préféré de l’auteur : Spin, of course 🙂
J'aimeJ'aime