Quelques séries TV made in England

Le mois anglais (où tout ce qui est anglais est permis, pas seulement les livres) m’offre aujourd’hui une bonne excuse raison pour évoquer quelques séries anglaises (et ce d’autant plus facilement que je suis une grande sériephile (pour ne pas dire sérievore)) que j’ai aimées, un petit best of, en somme (cliquez sur les titres des séries pour accéder au synopsis).

Il y a eu (impossible de ne pas la nommer, elle est tellement anglaise !) Downton Abbey, que j’ai cependant laissée tomber après avoir vaguement tenté le début de la saison 4 (mais le cœur n’y était plus …).

La désormais incontournable Sherlock , qui revisite-actualise les aventures du fameux détective, en y intégrant brillamment (dans le fond et la forme) la technologie moderne. C’est la série qui a rendu célèbre un acteur au nom imprononçable (devant lequel, non, je ne me pâme pas, son visage est décidément trop spécial) et j’ai vraiment aimé. Avec Benedict Cumberbatch, il y a eu aussi Parade’s End, dont on a moins parlé, de facture classique et efficace.

Doctor Who, en soi un monument de la culture anglaise, a fait l’objet de ma part, grâce à Vert et à ses billets tentateurs, d’un rattrapage intensif. Mais je reste bloquée à la saison 5, because the Time Lord a changé et je n’arrive pas à me faire au petit nouveau (même que je l’ai coupé sur la photo  !).

Call the midwife se laissait voir et m’a surtout permis de retrouver la grande (dans tous les sens du mot) Miranda Hart. Je ne sais plus comment j’avais découvert son inénarrable série comique en mode autobiographique Miranda, mais si vous ne connaissez pas, je vous la recommande plus que vivement.

Dans le domaine des séries policières, Luther méritait le détour, avec l’impressionnant Idris Elba et une actrice que je ne connaissais pas (Ruth Wilson) et qui collait parfaitement à son rôle d’Alice, la psychopathe (et quand je l’ai retrouvée ensuite au cinéma dans celui de Jane Eyre, je ne vous raconte pas comment ça m’a fait tout bizarre : j’avais l’impression d’apercevoir Alice dans l’ombre de Jane !).

En (encore) plus glauque, original et surtout magnifiquement joué et filmé (mais ça, me direz-vous, c’est une constante dans les séries anglaises), Hit & Miss, avec Chloé Sevigny dans le rôle d’un transsexuel tueur à gages qui se retrouve chargé de famille.

Plus récemment, j’ai réussi à ne pas reconnaître l’ex-héroïne de X Files dans le lent (c’est la mode en ce moment, les séries polars qui prennent leur temps, mais avec moi ça ne marche pas à tous les coups) mais prenant The Fall (de rousse, elle est devenue blonde aux cheveux longs, il n’en faut pas plus pour me perdre, moi !). En policier (de haut niveau) chargé de la traque d’un tueur en série, elle est superbe. Quant au psychopathe, j’ai découvert ensuite que c’était l’acteur qui jouait dans Fifty Shades of Grey (que je ne risquais pas de reconnaître puisque je n’ai pas vu le film, mais de toute façon il est méconnaissable en barbu et ce n’est pas le seul, un autre exemple plus loin).

Je conclurai ce petit florilège avec ma dernière série en date, mais pas la plus désagréable, bien au contraire, j’ai nommé The Musketeers (sur laquelle Télérama avait eu la bonne idée d’attirer mon attention, comme souvent pour les séries), qui s’inspire très librement des fameux mousquetaires créés par Alexandre Dumas.
Je mentirais en disant que j’ai été conquise dès les premières images, parce que l’épisode 1 présentait l’histoire de d’Artagnan de manière tellement différente de celle de Dumas que j’étais en mode schoking  ! Mais j’ai décidé de me calmer (et d’arrêter, aussi, de râler parce que je ne voyais pas du tout d’Artagnan comme ça, mais alors pas du tout !) et de profiter du spectacle : des paysages (et aussi un petit château avec une magnifique bibliothèque) qui vous donnent envie d’aller sur les lieux du tournage (Prague et sa région), des chevauchées et des combats (à l’épée et au mousquet) en veux-tu en voilà, le tout sur fond de complots (avec un méchant Richelieu campé par Peter Capaldi, le docteur Who du moment) saupoudrés de quelques intrigues amoureuses.
Comme je ne suis pas férue d’histoire, je ne risque pas d’être agacée par les libertés qui ont été prises (je note quand même que le « vrai » Louis XIII ne ressemblait pas à la représentation qui nous en est donnée, par le biais d’un excellent acteur, celle d’un homme qui a tendance à faire un peu l’enfant), donc je trouve l’ensemble fort réjouissant.
Et puis, faute d’apprécier le physique de d’Artagnan, je me suis consolée avec le très séduisant Aramis (mais nous sommes nombreuses sur le coup et comme dirait ma fille cadette, y’a du level ! (vous comprendrez si vous regardez la série)), acteur que j’avais déjà vu dans Heroes (hors sujet because made in USA) … mais je ne l’ai pas reconnu à cause de sa barbe (on y revient, à cette histoire de barbe !). Tout ça pour vous dire (au cas où je n’aurais pas été assez claire) que The Musketeers, comme les séries anglaises en général, c’est cool  !