Lorsque la jeune Stella Sandell, dix-neuf ans, est arrêtée car soupçonnée de meurtre, le monde vacille soudain pour ses parents, qui réagissent chacun à leur manière.
Adam, le père, pasteur, ne supporte pas de rester les bras croisés et ses initiatives ne sont pas toujours heureuses. La mère, Ulrika, avocate, semble faire confiance au système judiciaire suédois et au défenseur de sa fille, un ami de longue date. L’un comme l’autre s’interrogent sur ce qui a bien pu se passer pour que vole ainsi en éclats l’image de leur famille a priori tout à fait normale …
« Une famille presque normale » est un thriller psychologique suédois qui a parfaitement fonctionné avec moi puisque j’ai dévoré ses 530 pages en un tournemain.
Le roman est construit en trois parties, se focalisant successivement sur le père, puis la fille et enfin la mère, qui s’expriment à tour de rôle. Le récit avance en même temps que remontent à la surface des pans d’un passé vécu par chacun de manière parfois tragiquement différente. Même si la culpabilité de Stella paraît (trop ?) flagrante, le lecteur ne manque pas de s’interroger à ce sujet, car si elle a réellement commis ce crime, quelles en ont été les circonstances et motivations ?
Un bon page-turner dans le genre que j’aime !
« Une famille presque normale », M.T. EDVARDSSON
Titre original En Helt Vanlig Famili (2018)
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne
Editions Sonatine (533 p)
Paru en septembre 2019
Encore un nordique à noter ! Décidément, il s’en passe des choses au nord …
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Trop tentant ! J’ai couru aujourd’hui à la librairie !
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Ils auraient pu ajouter 70 pages de plus pour le faire entrer dans ton challenge du pavé 2020 😆
J’en ai entendu parler en bien, je l’ai noté, yapuka.
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