Présentation de l’éditeur :
« La pièce empeste les œufs pourris. L’air est lourd de la fumée des tirs. Tout le monde est transpercé de balles, sauf moi. Je n’ai même pas le moindre bleu. »
Stockholm, sa banlieue chic. Dans la salle de classe d’un lycée huppé, cinq personnes gisent sur le sol, perforées de balles. Debout au milieu d’elles, Maja Norberg, dix-huit ans à peine, élève modèle et fille de bonne famille. Son petit copain, le fils de la plus grosse fortune de Suède, et sa meilleure amie, une jolie blonde soucieuse de la paix dans le monde, figurent parmi les victimes, ainsi que Samir, brillant fils d’immigrés décidé à s’affranchir de sa condition. Neuf mois plus tard, après un battage médiatique qui a dépassé les frontières suédoises, le procès se tient. Mais qui est Maja ? Qu’a-t-elle fait, et pourquoi ?
Quel dommage que le roman, dans ses cent premières pages, use la patience de son lecteur en ne lui distillant que peu d’infos, noyées dans les réflexions et autres sarcasmes sans grand intérêt de Maja ! Parce qu’après, enfin, le ton change et devient celui d’un récit intime : ce que j’appelle le vrai roman démarre et il est bon. Alternant le présent du procès et les retours en arrière, il nous permet, progressivement, de comprendre ce qui s’est passé dans la salle de classe et comment on en est arrivé là. On saura, à terme, le rôle exact qu’a joué Maja et le déroulement du procès est source de tension permanente.
« Rien de plus grand » offre à la fois le portrait saisissant d’une jeune fille, dont on suit le parcours pas à pas, toujours au plus près de ce qu’elle a ressenti et un aperçu pertinent de la société suédoise (où le roman, dont Netflix vient d’acheter les droits pour en faire une série, est un best-seller).
« Rien de plus grand », Malin PERSSON GIOLITO
Titre original Storst av allt (2016)
Traduit du suédois par Laurence Mennerich
Editions Presses de la cité (490 p)
Paru en mars 2018
Alors je le verrai en série.
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Pas sûr que tu apprécieras, je pense que ça passe mieux en étant dans la tête de Maja.
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Je suis entrain de le lire et pour l’instant j’aime beaucoup. J’ai largement dépassé les 100 premières pages que j’ai apprécié.
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Sur Babelio, j’ai retrouvé la même réserve concernant cette première partie (pour un peu, j’aurais abandonné le livre …) chez un autre lecteur, mais d’autres, effectivement, n’ont pas fait de remarque à ce propos (peut-être qu’ils lisent beaucoup plus vite que moi, alors ils n’ont pas vu passer lesdites pages ^^ !), c’est fou comme les ressentis peuvent diverger sur un roman.
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C’est ça que j’aime dans la littérature, c’est que un roman peut éveiller tellement de ressentis différents!
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Cent pages de trop au début, ça fait beaucoup .. Je verrai s’il arrive à la bibliothèque.
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La police de caractère est très confortable, donc ce ne sont pas des pages « lourdes ». Mais bon, pour moi (même si tout le monde ne partage pas cet avis), ça aurait pu me faire lâcher ma lecture.
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Et c’est bien écrit ? Parce que la présentation de l’éditeur et la citation me semblent d’un style un peu lourdaud… 😉
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Rien à redire du côté de l’écriture, elle correspond bien à la voix de Mara.
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