Jane et Marnie, c’est une amitié qui dure depuis plus de dix-huit ans : elles se sont rencontrées le premier jour de leur entrée en sixième et ont ensuite toujours été très liées.
Pourtant, Charles est venu qui les a séparées. Mais Charles est mort maintenant. C’est de cette mort que Jane tient à entretenir sa mystérieuse interlocutrice, à laquelle elle révèle comment son premier mensonge à Marnie devait en entraîner bien d’autres et les événements qui les accompagnèrent …
Récit-confession, « Sept mensonges » suit en mode rétrospective le cours de la vie de deux jeunes femmes, Marnie la lumineuse et Jane la sombre.
« Jusqu’où seriez-vous prêt à aller par amitié ? » pourrait être le sous-titre de ce roman où tout est vu et raconté par une narratrice unique, Jane, que le lecteur va apprendre à connaître dans son indicible vérité. Blessée par la vie (une mère et une sœur atteintes chacune d’une grave maladie, plus un drame personnel que je la laisse vous exposer), Jane a des raisons de vouloir maintenir à tout prix la force des liens qui la rattachent à Marnie. Est-ce à dire que le lecteur sera enclin à l’absoudre des fautes qu’elle avoue ou plutôt qu’il espèrera la voir enfin percée à jour, lorsque que quelqu’un s’approchera de trop près de ses inquiétantes zones d’ombre ? Il l’écoute, en tout cas, avec un intérêt où la curiosité le dispute à une certaine fascination morbide.
« Sept mensonges » nous immerge dans la psyché d’une femme complexe, attentive à ses proches mais aussi animée des pulsions nées de ses frustrations, victime capable de se transformer en bourreau : on scrute ses faits et gestes, décortiqués au fil d’un quotidien ordinaire, en tentant de comprendre comment il a pu déraper.
Un roman noir sous tension, pour les amateurs de suspense psychologique.
N.B. : lu en numérique (via NetGalley), mais l’objet-livre mérite le coup d’œil, original avec ses sept onglets-mensonges.
« Sept mensonges », Elizabeth KAY
Titre original Seven Lies (2020)
Traduit de l’anglais (Royaume Uni) par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion
Editions Robert Laffont – collection la Bête Noire (400 pages)
Paru en juin 2020
Je ne sais pas trop si cette histoire m’inspire ou pas .. laissons faire le hasard.
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Oui, tu le croiseras peut-être en bibliothèque !
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Oui je ne sais que penser….mais cela semble quand meme bon…a voir…;)
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Suspens psychologique ? mais c’est pour moi ça ! J’aime beaucoup aussi l’idée des sept onglets …
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