
Présentation de l’éditeur :
Paris est en ruines. De la capitale mondiale des Arts et de la Sorcellerie, il ne reste désormais plus rien. Il a suffi d’une nuit pour qu’une déflagration d’origine inconnue balaie non seulement les immeubles haussmanniens, les statues centenaires et les bâtiments historiques, mais également la connexion liant les sorciers à la magie.
C’était il y a quelques mois. Depuis, la vie reprend lentement son cours au milieu des décombres, des sortilèges défectueux et des avis de recherche placardés par centaines. Autrefois intouchables, les sorciers sont désormais la cible de toutes les persécutions. Accusés par l’opinion publique d’être à l’origine de la catastrophe, pourchassés par le gouvernement, ceux qui n’ont pas encore fui le pays sont contraints à la clandestinité.
C’est dans ce climat tendu et incertain que le destin de Manon, jeune policière d’une vingtaine d’années, va croiser celui d’Adam, ancien sorcier au passé trouble.
Alors que tout les oppose, ce duo dysfonctionnel va devoir unir ses forces pour retrouver une petite fille égarée dans les rues dévastées de Paris, à la recherche de ses souvenirs. Une petite fille poursuivie par deux assassins immortels. Une petite fille dont les pouvoirs semblent avoir été épargnés par la catastrophe, et qui pourrait bien détenir les réponses à toutes leurs questions.
Un graphisme en mode flamboyant et une thématique de fantasy attirante, évoquée dans la présentation de l’éditeur rappelée ci-dessus : il n’en fallait pas davantage pour me décider à plonger dans cette bande dessinée.
J’ai été séduite par l’évocation liminaire du Paris où la sorcellerie a droit de cité, avec les incidences que la magie peut avoir sur la vie des individus, et plus précisément le couple de jeunes policières Manon et Mila.
Mais de cette situation initiale, nous n’aurons qu’un bref aperçu, puisqu’une mystérieuse explosion provoque ce qu’on appelle ensuite la « déchirure » : la magie a (apparemment) disparu ; il reste des zones dites « irradiées » où il faut faire preuve de la plus grande prudence prudence.
On retrouve alors Manon un an après. Elle fait partie de la BAM, chargée de faire la chasse à tous ceux qui cherchent à récupérer des artefacts magiques encore fonctionnels pour alimenter le marché noir les concernant. Au grand dam de Mila, elle se donne à fond dans cette mission.
Contactée par un homme qui lui demande de rechercher une petite fille disparue, Manon se retrouve embarquée dans une enquête qui, rapidement, semble devoir dépasser aussi bien son indicateur qu’elle-même…
Autant j’ai été conquise par les quelques pages précédant l’explosion, autant la suite, après les événements impliquant directement Manon et Mila, quelque trépidante qu’elle soit, a peiné à me convaincre : tourbillon d’événements (avec, parfois, quelques actions dont la retranscription graphique me paraissait un peu confuse), irruption d’individus dont on ne saura pour le moment quasiment rien, la machine s’est emballée et je me suis contentée de regarder sans accrocher plus que ça, faute de me sentir impliquée au niveau des personnages.
Avis en demi-teinte, donc, ce qui ne m’a pas empêchée d’apprécier le dessin, les couleurs toniques et la mise en page dynamique. Mais c’est un tome d’exposition et il faut laisser le temps à l’histoire de s’installer : je serai donc curieuse de découvrir le tome suivant lorsqu’il paraîtra, car on devrait s’y rapprocher de la petite fille pour le moment seulement aperçue et dont le rôle semble prometteur.

« In Memoriam – tome 1 : Manon », Mathieu SALVIA (scénario), DJET (dessin et couleur) – conception graphique : Tom Muller et Djet
éditions Dupuis (80 p)
album cartonné format 320 x 240
paru en janvier 2023
(pour découvrir les premières pages, cliquez ici)
Le début de ton billet aurait pu me retenir, mais la suite non … je passe.
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C’est souvent un peu frustrant, le premier tome d’une série, et avec celle-ci j’ai besoin de la suite pour être davantage convaincue (et convaincante 😉 ).
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Un premier tome moyennement convaincant alors ! J’hésite à le noter. L’univers m’attire malgré tout.
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C’est mon cas aussi, mais il doit falloir laisser le temps à l’histoire de s’installer (un tome, c’est court).
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