
Quatrième de couverture :
La planète Nüying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, partage de nombreux traits avec la Terre d’il y a trois milliards d’années. On y trouve de l’eau à l’état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie. La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nüying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines.
Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s’apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l’Humanité : rejoindre Nüying au terme d’un voyage spatial de vingt-sept années. Que va-t-elle découvrir là-bas ?
Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes ?
En attendant d’en arriver là, le roman glisse vers un autre personnage, sur lequel il se focalise, Jonathan Wei. Ce magnat sexagénaire a financé la mission vers Nüying et a, lui, un objectif très personnel : survivre au travers d’un clone dans lequel l’intégralité de sa mémoire serait transférée, immortalité j’écris ton nom. Autour de lui gravitent des scientifiques chargés de l’aider à mener ce projet à terme.
Présenté comme un roman de premier contact, « Les chants de Nüying » s’avère en réalité, pour les deux tiers de son contenu, un roman tournant autour de la thématique du transhumanisme (or, dans ce domaine, j’ai déjà lu mieux), avec au passage les interrogations sur la nature de la conscience qui vont de pair. Ce transhumanisme est mâtiné de religion, en l’occurrence bouddhiste (dans un traitement qui m’a semblé manquer d’impartialité). Les deux se conjuguent pour nous offrir une espèce d’épiphanie mystique improbable qui n’a suscité que ma perplexité, pour ne pas dire mon rejet. L’aspect premier contact arrive enfin dans la dernière partie mais j’aurais aimé le voir davantage développé. Son lien avec le reste du roman m’a paru à la fois ténu et difficilement compréhensible, sans doute un peu trop ésotérique pour moi.
« Les chants de Nüying » n’était pas, globalement, le roman annoncé (sa couverture prête aussi à confusion) et que j’avais envie de lire. J’aurais pu adapter mon attente à ce qui m’était proposé… mais comme je n’ai pas été convaincue par ce que je lisais, ma déconvenue a persisté, bien que certains points, je pense notamment à la difficulté de la transmission entre les générations, m’aient interpellée car bien vus. Une déception.

« Les chants de Nüying », Émilie QUERBALEC
éditions Albin Michel Imaginaire (463 p)
paru en septembre 2022
Je n’ai vu pour le moment que des avis positifs sur ce roman, à l’exception de celui de Boudicca.
Sometimes a book a un avis mitigé.
Ah!
Au moins me voilà avertie, et je vais donc attendre avant de l’acquérir. Merci beaucoup, et je comprends parfaitement cette sensation de déconvenue.
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Dommage ! Merci pour ton avis, il est sur ma liste de « peut-être » depuis un moment ^^
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Eh bien exactement pareil que toi…
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Autant j’ai bien aimé ma lecture, autant je comprends ta déception : la 4e de couverture ne reflète vraiment pas le contenu ! Moi aussi j’attendais une histoire de premier contact… qui n’a au final lieu qu’en toute fin.
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C’est vrai qu’entre la quatrième de couverture et ce que tu dis du livre, il y a un monde. Dommage…
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Décidément voilà un roman qui t’a déçue et que j’ai adoré 😀
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J’aurais bien aimé être aussi emballée que la très grande majorité des lecteurs 😉 !
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