
Léonard, jeune écrivain en devenir, travaille dans un lavomatique du 18ème arrondissement. L’irruption de Sylvain, un cousin perdu de vue, vient apporter un changement bienvenu dans ce quotidien sans attrait. Sylvain lui propose en effet d’aller surveiller les travaux en cours dans sa maison du bord de mer.
Arrivé sur les lieux, tandis que le voisin s’empresse de lui confier la chatte du propriétaire, Léo constate qu’il bénéficie d’un excellent aperçu de la demeure d’architecte en contrebas, où vit une belle jeune fille blonde. Au village, il apprend la disparition récente de deux adolescents. Il croise aussi une bande de jeunes venus se ravitailler en alcool, parmi lesquels sa voisine. C’est encore elle qu’il apercevra dans la maison d’à côté, un soir, alors qu’il est plongé dans la lecture de « Martin Eden » , violemment giflée par l’homme avec lequel elle se dispute.
Enfin, le jour où il vient de retrouver son chat mystérieusement mort, Léo voit l’inspecteur Beloeil se présenter à sa porte dans le cadre de l’enquête mené sur les deux jeunes disparus. L’inspecteur l’interroge sur ses voisins, le père et sa fille, Rose. Peu de temps après, Léo fait enfin la connaissance de celle-ci, avant d’être introduit auprès de sa bande de potes.
Fasciné par Rose, jeune personne au tempérament ombrageux, le romantique Léo va vouloir voler à son secours lorsqu’elle sera en difficulté, sans tenir compte du danger de sa situation …

Dans cet album au format et à la pagination généreuses, les choses se mettent en place à leur rythme, en distillant petit à petit quelques éléments assez inquiétants pour perturber une atmosphère estivale faussement tranquille et retenir l’attention du lecteur, tandis que le récit glisse dans le mystère et la tragédie.
J’ai adoré le graphisme au look un peu rétro de cet album à la mise en page dynamique, avec des cadrages cinématographiques au point que les planches peuvent souvent se passer de texte car les images font la narration. Les couleurs, joliment saturées, sont omniprésentes, s’affichant aussi en pleines pages, jaunes à l’ouverture du livre, puis déclinées à volonté à l’orée de chaque nouveau chapitre. Mon enthousiasme pour cette BD à la bande son jazzy est cependant tempéré par la petite déception éprouvée à la fin, le dénouement ne m’ayant que partiellement convaincue. Une réserve qui ne m’empêche pas de ranger ce chouette album dans mon coin des préférés.


« La dernière rose de l’été » , Lucas HARARI
éditions Sarbacane (188p)
paru en août 2020
J’aime aussi beaucoup le graphisme. Pourquoi pas !
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Je ne pensais pas qu’il s’agissait d’une BD quand j’ai commencé à lire ton billet.
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Cette petite touche rétro et ce mystère qui plane… ça me botte !
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Un album qui te plairait, je n’ai aucun doute là-dessus !
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ça l’air sympa, je note
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dommage pour la fin!
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Le graphisme me plaît, le côté mystérieux de l’histoire aussi. C’est embêtant pour la fin.
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C’est ce que j’ai ressenti, tu ne le percevrais pas forcément de la même façon…
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Malgré ton bémol pour la fin, je suis tout de même intéressée.
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oki, à voir quoi, faudrait que je la feuillette 😀
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C’est tentant effectivement ! 😉
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Si je m’étais arrêtée à la couverture j’aurais passé mon chemin. Mais ton billet (dans ton coin des préférés, ce n’est pas rien !) + la vidéo m’incitent à lui donner sa chance.
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Pourquoi pas ? Malgré cette fin un peu décevante…
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La couv’ ne m’aurait pas attirée, mais l’histoire que tu racontes donne envie de s’arrêter sur cet album… (et lire un album sur l’été en hiver, j’adore !) 🙂
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