Suède
Juillet 1978
Magnus, un petit garçon de quatre ans, en vacances dans un chalet forestier, est enlevé sous les yeux de sa mère : elle décrit le ravisseur comme un géant ressemblant à un troll. Personne ne la croit et Magnus demeure introuvable.
Décembre 2004
Un autre petit garçon, Mattias, est kidnappé. Les soupçons se portent sur un homme de petite taille, au physique étrange, que la grand-mère avait vu rôder autour de chez elle.
L’individu l’avait inquiétée au point qu’elle avait contacté Susso, cryptozoologue tenant un blog consacré aux trolls, gobelins et autres créatures dont l’existence demeure à prouver. Susso avait laissé un appareil photo sur place et la photo obtenue est largement diffusée, à l’appui d’un avis de recherche du petit homme.
Sans le savoir, la jeune femme vient de déclencher une dangereuse réaction en chaîne, en s’attaquant à des secrets depuis longtemps protégés …
Voilà un roman dont le prologue, qui prend son temps en nous offrant de belles descriptions de la forêt et de l’attrait qu’elle exerce sur Magnus, ne m’avait pas laisser deviner qu’il se muerait en un récit de plus en plus prenant, que j’ai dévoré.
On suit en alternance les investigations de Susso et ce qui se passe dans une mystérieuse ferme isolée. Celle-ci est présentée de manière assez énigmatique puis, au fur et à mesure, on découvre ceux qui l’habitent, les liens parfois étonnants qu’ils ont entre eux et on finit par appréhender ce qui s’y joue.
Le lecteur, comme Susso, n’est pas au bout de ses surprises, dans un roman à la tonalité sombre plein de péripéties. Il nous offre une belle et frigorifiante immersion en Suède (avec en prime un road trip d’un bout à l’autre du pays, où Susso est accompagnée de sa mère Gudrun et de son petit ami Torbjörn) et un intéressant éventail de créatures surnaturelles, des plus petites aux plus grandes, dotées de curieux pouvoirs.
C’est le premier tome d’un diptyque. Il s’achève sur une conclusion en bonne et due forme, mais avec l’amorce d’une ouverture tout à la fin : de quoi me donner envie, sans aucun doute, de lire le second volet lorsque sa traduction paraîtra.
« La chasseuse de trolls », Stefan SPJUT
titre original Stallo (2012)
traduit du suédois par Jean-Baptiste Coursaud
éditions Actes Sud – collection Exofictions (633 p)
paru en mars 2019
J’avais rajouté ce livre à ma liseuse juste pour le titre qui m’avait intrigué ! Ta chronique me donne vraiment envie de lire ce roman, il serait temps de le sortir de ma PAL !
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Mais oui, il est grand temps de faire prendre l’air aux trolls 😉 !
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Déjà repéré, après la lecture de « Jamais avant le coucher du soleil » de Johanna Sinisalo… Tu n’en dis pas trop et ça me donne bien envie d’aller y voir de plus près !
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Le livre de Sinisalo, je l’ai acheté après avoir lu ton billet 😉 ! Je comptais le lire cet été mais je suis tombée sur La chasseuse de trolls en bibli, que j’avais déjà repéré, et comme il pouvait compter pour le challenge pavés de l’été, il est passé en priorité. Du coup je fais une « pause trolls » avant de me plonger dans le Sinisalo !
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j’aime bien le résumé, ton avis confirme… je note!
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Voilà qui intrigue.
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C’est une histoire qui sort de l’ordinaire !
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Il m’avait échappé celui-là ; pourtant, il a tout pour me plaire. A réparer ..
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Si tu n’as rien contre les trolls, il pourra te plaire, puisque tu aimes les polars nordiques : parce que même si je ne l’ai pas répertorié en polars, la tension y monte autant que dans un thriller et on est dans les thématiques du genre, avec l’enlèvement d’enfants.
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Voilà qui est tentant !
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Oh! qu’une balade dans le froid me tente ! je le note.
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J’ai bien aimé ce voyage singulier et vadrouiller avec le regard de Susso. À l’époque de la rédaction de mon avis, j’avais lu que la forme de la série serait la trilogie mais un diptyque, je prends aussi !
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