A cinquante-trois ans, l’énergique Agatha Raisin a décidé de laisser tomber Londres et la florissante agence de relations publiques qu’elle dirige, pour se retirer dans un charmant cottage dans les Costwolds : elle vient de l’acheter et de le faire aménager, réalisant ainsi un rêve qu’elle nourrissait depuis fort longtemps.
A peine installée, elle décide d’accélérer son intégration villageoise en participant au concours gastronomique local et, comme elle est incapable de cuisiner, file acheter une quiche chez un traiteur réputé à Londres. Manque de chance : non seulement, sa quiche ne gagne pas, mais elle fait une victime par empoisonnement !
Le remords et la curiosité aidant, Agatha Raisin commence à fourrer son nez un peu partout, ce qui n’est pas du goût de tout le monde …
Il a fallu un énième billet sur ce livre (merci Kathel) pour que je me décide enfin à ne pas le zapper : je l’avais pourtant vu fleurir sur les blogs il y a quelques mois, mais le titre et la couverture ne m’avaient pas donné envie d’aller y regarder de plus.
J’ai donc fait la connaissance de cette chère Agatha Raisin, je dis chère parce que je l’ai bien aimée, avec son côté pète sec / brut de décoffrage mais pas irrécupérable non plus, il y a bien un cœur qui bat sous l’enveloppe plutôt revêche de cette robuste femme d’âge mûr au physique quelconque. La voir chercher à faire son trou dans son nouvel habitat est réjouissant : elle y met la pugnacité qui a fait son succès professionnel mais ça ne marche pas forcément et elle en vient à s’interroger sur sa décision d’exil loin de Londres.
C’est davantage les heurs et malheurs du personnage et le microcosme (le village avec son pub, ses dames patronnesses + quelques figures hautes en couleur) ainsi que la région (très l’Angleterre-telle-qu’on-se-la-représente) dans lesquels il évolue qui m’ont intéressée que l’ « enquête » à proprement parler. Celle-ci se poursuit au demeurant tranquillement au fil des pages, sans qu’Agatha y prenne toujours une part active. Il faut dire que Billy Song, jeune policier qui a su d’emblée passer outre la rugosité de son caractère, est inquiet pour elle et n’arrête pas de chercher à la dissuader de poursuivre ses investigations.
Premier volet des aventures d’Agatha Raisin, enlevé et amusant, « La quiche fatale » est un sympathique divertissement !
« Agatha Raisin enquête – La quiche fatale », M.C. BEATON
Titre original The Quiche of Death (1992)
Traduit de l’anglais par Esther Ménévis
Editions Albin Michel
Paru en juin 2016 (320 p)
On se retrouve dans une littérature un peu désuète non? « SO BRITISH » dit ma voisine dinardaise à qui je pourrai offrir ce livre.
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Non, je n’ai pas trouvé que c’était désuet, le personnage d’Agatha Raisin est trop moderne dans son comportement pour cela.
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J’ai lu le deuxième un peu plus tard, et je me suis bien amusée aussi !
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Je l’ai réservé à la médiathèque !
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Amusant, sans prise de tête. Ambiance très british. Il y a des situations qui m’ont bien fait rire. J’en suis à la quatrième aventure et je ne m’en lasse pas.
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Je compte bien continuer moi aussi à faire un bout de chemin avec Agatha 🙂 !
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Je me suis arrêtée à la 2, par manque de temps pour lire ce type de romans trop souvent quand même
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Oui, faut pas non plus en abuser 🙂 !
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Pas encore eu le temps, mais je les garde pour les jours où j’ai envie de divertissement 😉
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ça correspondra bien !
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Super !
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J’avais bien aimé, c’est sympathique et sans prise de tête, mais un peu trop léger quand même pour que je me précipite sur la suite.
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Faut être d’humeur, c’est sûr.
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Comme toi, j’ai succombé il y a quelques jours … Et finalement, j’ai adoré ! Je te sens légèrement moins conquise que moi …
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Effectivement, je n’ai pas adoré, mais j’ai passé un bon moment (et c’est déjà beaucoup 🙂 !).
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Je l’ai noté, comme tout le monde, sans me précipiter. Je le garde en tête pour un moment de détente sans prise de tête 🙂
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oui, c’est tout à fait ça.
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Il faudrait que j’en lise un autre car ce premier opus m’est tombé des mains.
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Oh, ton commentaire était dans les indésirables, d’où je viens de le repêcher !
Et pour y répondre, je te dirais que, à mon avis, si celui-ci n’est pas passé, inutile de persévérer car il n’y a aucune raison que les autres ne soient pas de la même veine. C »est juste que c’est un genre qui ne te convient pas.
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L’ambiance british me tente bien.
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ça donne envie d’aller faire un petit tour là-bas (même si ça a l’air gavé de touristes pour ce qui est des sites les plus connus).
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Une déception pour moi. Peut-être que ça passerait mieux en v.o. – à voir/tester.
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je comprends qu’on n’aime pas, c’est un genre particulier, je ne pense pas que la VO y change grand-chose 🙂 .
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Bonjour Brize, ce roman est en effet très « british ». J’avoue qu’Agathe est un peu crispante mais à force on s’y attache. J’ai lu les 4 premiers tomes (à lire dans l’ordre), j’attends la suite. Bon dimanche.
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Oui, la dame est d’un abord un peu rêche, effectivement !
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Agatha Raisin est un personnage très attachant, de même que les autres habitants du village ! j’ai hâte de lire sa 3ème enquête ! bonne soirée
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Bonne lecture, alors !
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