Ne vous y fiez pas : sous cette couverture claire se déroule un roman sombre à souhait, un roman comme je les aime, français mais qui m’a rappelé ses confrères américains (avec un petit côté « Il faut qu’on parle de Kevin ») tant l’histoire y est forte et bien menée. Sombre, donc, et pourtant ce n’est pas le soleil qui lui fait défaut, aussi bien celui des plages de Biarritz et Hossegor que celui des côtes réunionnaises.
La Réunion (avec quelques pages superbes de randonnée dans les terres), c’est là que tout commence ou plutôt que tout semble finir pour Thadée, 20 ans, jeune homme aux allures de demi-dieu venu se frotter aux vagues locales. Mais les requins s’intéressent de près aux surfeurs et Thadée rentre en France avec une jambe en moins …
J’ai plongé dans « Les Garçons de l’été » et les vagues ne m’ont pas lâchée ! Je n’avais pas du tout entendu parler de ce livre, paru en janvier, avant que ma bibliothèque ne le commande, mais le thème (un peu glauque, ce qui n’était pas pour me déplaire) ne pouvait qu’interpeller une presque Hossegorienne comme moi.
De surf, il sera souvent question au fil des pages (de quoi constater que mon vocabulaire gagnerait à être encore enrichi dans ce domaine), puisque Thadée aussi bien que son cadet d’un an, Zach, lui vouent la même passion. Mais c’est la famille qui est au cœur du roman, avec des personnages qu’on n’oubliera pas, de même que quelques autres gravitant dans leur orbite (je pense en particulier à Cindy, l’amie de Zach). Mylène, la mère, est en adoration devant les deux magnifiques jeunes hommes qu’elle a engendrés. Jérôme, le père, leur a servi de coach sportif durant toute leur enfance. Ysé, la benjamine de dix ans, indépendante et originale, vit sa petite vie avec eux mais un peu à la marge. De chacun nous ferons, progressivement, connaissance. L’histoire et ses rebondissements se nourrissent de ce que, au fond, ils se révèlent être.
« Les Garçons de l’été » est un roman prenant, impeccablement construit, où la tension est omniprésente : une réussite !
« Les Garçons de l’été », Rebecca LIGHIERI
Editions P.O.L (440 p)
Paru en janvier 2017
Merci d’apporter ta « caution qualité » à ce roman qui me fait de l’oeil et que j’ai placé bien haut sur ma wihlist. Je n’aurais aucune hésitation lors de ma prochaine virée dans un lieu de perdition pour lecteurs à la chair faible.
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Je vois que tu l’avais déjà repéré, ce roman ! Plus qu’à céder à la tentation, alors 😉 (et j’espère qu’il te plaira parce que, sinon, je suis mal !) !
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Je l’ai repéré aujourd’hui seulement, ce doit être un signe si tu en parles aussi, et en bien ! 😉
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C’est un signe, sûr !
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Inconnu au bataillon mais si ça se passe en partie à la Réunion il est pour moi !
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La partie est petite, quand même, puisque c’est quand Mylène va récupérer son fils et effectue un court séjour sur place.
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Je ne l’ai pas repéré, mais voilà, maintenant c’est fait ! Et noté.
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Et hop, sur ta (longue 😉 ) liste !
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J’aime énormément ce que fait cette auteure sous son vrai nom (enfin son autre nom en tout cas, car j’ignore si c’est un pseudo aussi), Emmanuelle Bayamack-Tam. Je lirai donc très certainement celui-ci…
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Je ne la connaissais pas non plus sous son autre nom, mais j’irai regarder ce qu’elle a déjà écrit.
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Après les garçons de la plage, voici ceux de l’été ! Un titre à lire quand il fait chaud ou pour les jours gris et sombres et pluvieux, comme aujourd’hui ???
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C’est un livre toutes saisons, faut plutôt voir selon ton humeur du moment (mais le noir ne fait jamais peur à cette chère Belette, me semble-t-il 😉 ).
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Mon humeur est guillerette ! J’ai pas peur du noir… 😉
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Une petite dose de surf me ferait du bien, je ne connais pas mais je le retiens.
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Une petite dose de surf ne peut jamais faire de mal 🙂 !
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Ah ben c’est malin! Moi non plus je n’avais pas repéré ce roman et maintenant j’ai envie de le lire… Faut dire que tu commences très fort en parlant de roman sombre et glauque (😍) et de Il faut qu’on parle de Kevin. Bon, en voilà un qui ne va tarder à rejoindre ma liste de souhaits, et peut-être ma PAL la semaine prochaine…
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Affaire à suivre, donc 😉 !
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whaouh, que d’éloges! J’ai envie de le lire tout de suite 🙂 Hélas ! ils ne l’ont même pas à ma bibliothèque …
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Achat à suggérer, peut-être …
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Grâce à toi, je le note !
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🙂
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ça y’est, réservé à la médiathèque… merci 🙂
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Ah, très bien que tu aies pu toi aussi le trouver en bibliothèque !
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Il me fait très envie ! La référence à « Il faut qu’on parle de Kevin » me plait 🙂
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Je n’avais pas envie de raconter l’histoire … mais je voulais donner une idée du genre de lecture, quand même 😉 .
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Complètement d’accord avec toi : un coup de coeur absolu pour ce bouquin que j’ai eu bien du mal à lâcher… J’adore ce genre de romans… Merci pour ta chronique !
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Dans ma PAL, j’adore les romans qui parlent de ce sport et de plus j’aime les histoires de famille compliquées ;0)
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