« Les équinoxes », Cyril PEDROSA

equinoxes_couvertureQuel album particulier que ces Equinoxes !
Déjà, le terme d’album ne lui convient pas, trop réducteur pour un pavé de pas loin de 2 kgs (oui, je l’ai pesé), avec 330 pages dont, de temps en temps, quelques-unes de texte. « Les équinoxes », disons-le tout net, c’est une œuvre graphique, ambitieuse et hors du commun.

On y rencontre des personnages dont on suit partiellement la trajectoire, des bribes d’existence au cours d’une année scindée en chapitres-saisons, chacun doté d’une ambiance graphique particulière. Le lien entre ces protagonistes, ténu, passe par les photos que prend une jeune femme. Les réflexions que les uns et les autres peuvent se faire sur leurs vies, esquissées au travers de ce qui nous en est donné à voir, sont parfois prolongées par un de ces textes auxquels je faisais allusion plus haut. Leur densité et leur qualité littéraire m’ont bluffée et certains passages ont trouvé en moi un écho très fort.

(pourquoi il nous est si difficile de trier nos livres !)
tellement vrai 😉 !

Pour mieux rendre compte de l’ouvrage, il aurait fallu que je le relise mais je n’ai pas pu m’y résoudre car sa tonalité d’ensemble n’est pas gaie (l’humour évoqué par la quatrième de couverture n’est guère présent), pour tout vous dire je l’ai même trouvé un peu déprimant. Je me borne donc à vous livrer cet aperçu fragmentaire de ce que j’ai ressenti, mais nul doute que je n’oublierai pas cette lecture atypique.

De l’auteur, je ne connaissais jusqu’à présent qu’ « Auto bio » et « Portugal » (aimé, mais pas chroniqué), ce dernier (je le précise pour qui voudrait découvrir l’auteur) s’avérant d’une approche plus facile que « Les équinoxes » car il raconte une histoire en bonne et due forme.

J'ai bien aimé !« Les équinoxes », Cyril PEDROSA
Editions Dupuis – collection Aire Libre (330 p)
Paru en 2015

Les avis de : Mo’, Jérôme, Krol, Saxaoul, Joëlle

21 commentaires sur “« Les équinoxes », Cyril PEDROSA

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  1. L’humour n’est pas au centre de cette BD, c’est certain. Je trouve qu’il y en a un peu quand même, notamment à travers le personnage du père, divorcé et dentiste. Je l’ai lu deux fois de suite tellement il y a de choses intéressantes.

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    1. C’est sûr que l’œuvre mérite une relecture (je pense que je l’emprunterai à nouveau). Il y a des rapprochements qui me sont venus à l’esprit une fois le volume refermé et j’imagine que ce n’était que le début de ce que je pouvais encore trouver.

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    1. C’est une BD qui ne m’attirait pas spécialement (toujours une petite réticence quand il s’agit de « tranches de vie ») : il a fallu qu’une de mes nièces insiste pour que je l’emprunte en bibli et je n’ai pas regretté d’avoir dépassé mon a priori.

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    1. Heureusement que je l’avais croisé en librairie (après l’avoir réservé en bibli), parce que sinon j’aurais été surprise en le récupérant (faut prévoir le sac ad hoc !) !

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  2. Comme c’est drôle, je viens juste de le terminer (sans même avoir vu ton poste !) et j’allais même t’en parler ! J’ai été visiblement plus séduite que toi ! Effectivement l’histoire n’est pas très gaie, mais ce qui m’a plu c’est la façon dont c’est monté : ces bribes de vies, ces jeux de couleurs, l’alternance entre le texte et la bulle,…

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