« Entre mes mains le bonheur se faufile », Agnès MARTIN-LUGAND

entre mes mainsA trente et un ans, Iris mène une existence routinière, entre son mari médecin qui la néglige, accaparé par l’hôpital, et son emploi à la banque qui ne l’enthousiasme pas. Plus jeune, elle rêvait de faire un métier de sa passion, la couture, mais sa vaine candidature à l’école qu’elle visait l’avait dissuadée de concrétiser ce projet.
Lorsque, au cours d’un de ces sempiternels repas de famille qu’elle subit régulièrement, elle découvre que ses parents avaient brûlé la lettre de réponse de l’école en question, positive, parce qu’il était hors de question pour eux qu’elle travaille dans la couture, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Iris se trouve une formation de six mois en couture et part à Paris pour la suivre…

Voilà un roman que je ne « sentais » pas trop pour moi (et sur lequel je ne me serais donc pas précipitée), mais là je n’avais pas le choix car il faisait partie de la sélection du prix du roman Confidentielles. Pour lui donner toutes ses chances (car j’espérais malgré tout une bonne surprise), je l’ai emporté à la plage (c’est une lecture de fin août). Comme elles ne nécessitaient pas une concentration intense, les pages se sont faufilées sans problème entre deux séances de natation. Mais ni l’écriture, sans relief, ni les personnages ne m’ont paru dignes d’intérêt. Plus exactement, Iris a commencé par m’agacer prodigieusement, avec son invraisemblable manque de confiance en elle, alors que ça crève les yeux qu’elle est plus que douée (ça tombe bien, un des autres personnages principaux, Marthe, lui a reproché tout haut ce que je marmonnais en lisant). Rapidement, on a droit à l’irruption d’un séducteur patenté, Gabriel, grâce auquel on bascule dans le roman sentimental (l’éditeur aurait pu être Harlequin). Bref, il y a effectivement une histoire, des mots, une tentative pour virer du côté du thriller psychologique (sauf que la tension dramatique n’est pas passée par moi), mais à part ça je ne vois guère ce que je pourrais dire de ce livre, dont on imagine déjà en le commençant la manière dont il va s’achever. Ah si ! J’adore le titre (trop fort, le jeu de mots de « se faufile » !) !

Pas pour moi !« Entre mes mains le bonheur se faufile », Agnès MARTIN-LUGANDJury du Prix du Roman Confidentielles 2014
Editions Michel Lafon (333 p)

Une déception pour Cathulu.

D’autres avis, la plupart (mais pas tous) positifs, chez Babelio.

Prix du Roman Confidentielles : 13ème lu/13 à lire

10 commentaires sur “« Entre mes mains le bonheur se faufile », Agnès MARTIN-LUGAND

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  1. J’ai été très déçue par son livre « Les gens heureux lisent et boivent du café » (malgré un titre sympa), j’ai même du mal à en écrire une critique tellement je n’ai rien à en dire, un peu pour les mêmes raisons que toi sur ce roman : la banalité globale (du style, du décor, des personnages).

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    1. Moi qui croyais que le précédent était mieux (aperçu certains avis en ce sens sur Babelio) ! C’est ce que j’aurais pu répondre aux commentaires précédents, si je n’avais pas eu le tien !

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