Jean Toulemonde a seize ans quand il rencontre Sylvie Personne, qui aurait pu avoir volé son vélo, mais en réalité ce n’était pas elle. Bref, c’est le début d’une histoire qui aurait pu durer longtemps, si une petite météorite n’était pas venue contrarier le cours de leur vie …
Pour ce qui me concerne, ce n’est pas ladite météorite qui m’a contrariée, mais l’histoire d’une rencontre entre deux paires de pieds (nus, pas avec des chaussures comme sur la couverture), à partir de laquelle l’auteur, malheureusement, a commencé à me perdre. Le récit qui, jusque-là, s’était laissé lire sans déplaisir, avec un aspect un peu fantaisiste qui avait fini par me séduire et une écriture dont j’aimais le style vif et léger, a soudain dérapé (enfin, c’était un virage, c’est moi qui l’ai perçu comme un dérapage) dans le truc pour moi le plus improbable qui soit, que voulez-vous je dois manquer de romantisme : pour faire court, on va dire qu’il est question de (violents et soudains) mouvements amoureux se traduisant par des manifestations physiques du même acabit, tout cela permettant la mise au jour d’un sentiment resté en-deçà du seuil de conscience de l’individu (en gros, on peut être tombé amoureux sans s’en rendre compte de quelqu’un qu’on n’a fait qu’apercevoir). La suite ne m’a donc pas plus intéressée que cela, je n’y croyais plus, même la recherche assez piquante de Jean quant à sa propre personnalité n’a pas suffi à retenir mon attention. Quant à la fin … eh bien je vous confesse qu’il y a un point (très) particulier concernant un des principaux protagonistes que je n’ai carrément pas compris, la faute sans doute, là aussi, à mon côté trop rationnel.
Une rencontre un peu ratée, tant pis pour moi, avec un roman qui se prolonge en chansons.
« J’ai rencontré quelqu’un », Emmanuelle COSSO MERAD
Editions Flammarion (370 p)
Paru en mai 2014
L’avis de Cathulu, qui a apprécié cette « réflexion sur le couple en forme de fable souriante et menée tambour battant ».
Prix du roman Confidentielles : 8ème lu/13 à lire
J’ai été un peu gênée par l’identité de l’auteure (ex?) femme de Kad Merad. leur histoire publique interférait dans ma lecture.
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Ah ! Mais sur ce couple-là, dont tu m’apprends l’existence (j »avais juste pensé que le nom de « Merad » était un homonyme), tu es beaucoup plus people que moi !
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Bon bah peut-être pas du coup 😉
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Il y a un ton que j’ai aimé. Mais j’ai décroché pour le fond.
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On peut dire que la rencontre n’a pas eu lieu .. je ne suis pas très tentée.
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Cathulu est plus tentante que moi et, comme je le disais à Céline, l’auteur a une manière de raconter qui m’a plu.
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Le titre ne me dit rien qui vaille.
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Je peux comprendre 😉 !
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