« Feu pour feu », Carole ZALBERG

feu_pour_feu_zalbergAlors qu’elle n’était qu’un bébé, il l’a extraite de sous le corps sans vie de sa mère, ce corps aimé au milieu de tant d’autres cadavres. Puis il l’a conduite, à travers nombre d’embûches, loin de ce sol natal africain où ils ne pouvaient rester, pour qu’elle vive en sécurité sur le Continent Blanc.
Quinze ans après, l’horreur à nouveau, mais c’est par elle qu’elle arrive. Ses mots emprisonnés croisent par moments ceux de son père, qui lui confie, enfin, l’âpre récit de ses origines …

S’inspirant d’un fait divers, Carole Zalberg donne la parole à un père abasourdi par le geste criminel de sa fille. A travers lui, c’est aussi tout un peuple de migrants qui s’exprime.
Texte court et fort, « Feu pour feu », écrit par une romancière qui est aussi poète, prête une voix magistrale et sensible à l’errance des exclus. En contrepoint, les mots scandés d’une adolescente des cités esquissent les raisons triviales d’un dérapage tragique.

Marquant !« Feu pour feu », Carole ZALBERG
Editions Actes Sud (72 p)
à paraître le 8 janvier 2014

27 commentaires sur “« Feu pour feu », Carole ZALBERG

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  1. Effectivement tu fais fort en ce début d’année! Tentant mais pour des jours où on se sent d’attaque probablement. J’en profite pour te souhaiter une très bonne année, dix ans après tout le monde! (je suis semée en ce moment 😉 ) Et de très belles lectures tout au long de 2014!

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      1. Oui mais je suis bien pire que toi, je n’étais pas passée à 2014… J’essaie de me rattraper, pour une fois que je ne passe pas mon week-end à travailler!

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  2. j ‘hésite , ce livre vous plaît à toutes et tous, mais le sujet me dérange, on croit tellement que ces hommes qui sont prêts à tout pour fuir leur pays trouvent ensuite au minimum le sens de la vie … Je me dis que si c’est pour se retrouver dans des violences de cités … je me sens impuissante et dépassée
    Luocine

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    1. Dans ce cas précis, l’acte commis est criminel par ce qu’il provoque, donc tu ne vas pas vraiment te retrouver plongée dans les violences des cités auxquelles tu fais allusion. Ce qui n’empêche pas le récit d’être âpre… mais il est tellement beau, dans sa forme, que je te suggère de dépasser tes réticences (je les comprends : j’ai les mêmes avec « Pour en finir avec Eddy Bellegueule »). Ce livre vaut mieux que tous les reportages qu’on peut lire ou voir sur les migrants.

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