Quatrième de couverture :
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d’un serial killer, de toute évidence. Une enquête presque classique donc pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où on découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement ? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain…
Il fut un temps (bien avant ce blog) où je lisais quasi exclusivement des romans policiers ou des romans d’espionnage. Est-ce la raison pour laquelle rien (ou presque) dans celui-ci, une fois l’histoire lancée, ne m’a surprise ? Au point qu’il m’a fallu ma volonté d’achever ce deuxième (après « Nord et Sud », d’Elizabeth Gaskell, pas encore chroniqué) Pavé de l’été (et un long trajet en train où je l’avais embarqué) pour ne pas le laisser en route, tant je l’ai trouvé inutilement long et, surtout, trop prévisible.
Quid du mystère, en effet, quand parallèlement à l’enquête de police menée par l’inspecteur Miller, on suit le fil des pensées (en italique) d’un inconnu mystérieux… qui nous dévoile assez rapidement de quoi il retourne, explicitement ou en nous le faisant assez facilement deviner au travers de ce qu’il nous livre.
Bref, au-delà de l’intérêt présenté par l’arrière-plan qu’il décrit (les Etats-Unis dans leurs agissements internationaux pour le moins douteux), ce roman fut une déception car manquant du suspense que j’attends dans ce genre de lecture, même si l’action s’accélère dans la toute dernière partie. Heureusement, l’écriture est fluide et rend malgré tout ce pavé digeste… mais ça doit être parce que, lorsqu’on prend son temps, ça facilite la digestion !
« Les anonymes », R.J. ELLORY
Editions Le Livre de poche (731 p)
Initialement paru chez Sonatine en 2010
Il y a déjà eu de nombreux avis sur ce roman, en majorité très positifs, comme vous le constaterez.
Pour faire simple, je vais les classer en trois catégories (j’espère que les blogueurs concernés ne m’en voudront pas de schématiser ainsi ce qu’ils en ont pensé… et si le nombre d’étoiles accordé ne leur paraît pas correspondre, je peux rectifier :)) :
*** : chez Chaplum, Kathel, Liliba, Petite Fleur, Yspaddaden, A propos de livres, Stephie Pimprenelle, Richard, Pierre Faverolle, Lounima
** : chez Karine, Amanda, Emeraude, Joëlle, Voyelle et Consonne, Miss Alfie
* : chez Neph
Il m’attend dans ma PAL depuis un certain temps. Pour l’instant, je suis plongée dans un autre pavé, à cause d’une blogueuse qui a organisé un challenge …
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Non mais, j’te jure ! Quelle idée, d’organiser un challenge 🙂 !
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je dois le lire un jour ou l’autre !
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Je lirai ton avis avec intérêt !
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Bonjour Brize, pas tentée. Je n’avais pas aimé Seul le silence. Bonne après-midi.
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Comme c’est souvent celui que les lecteurs ont préféré, je pense que tu as raison de ne pas poursuivre avec cet auteur.
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Pas vexé par la shématisation! Ce n’est certes pas le meilleur Ellory. Il ne faut cependant pas le lire comme un thriller ou un polar. Ce qui peut expliquer ta déception.
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Oui, je m’attendais à beaucoup plus de tension dramatique (même si le livre n’en est pas dépourvu) !
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Dans ma PAL depuis bientôt une année. Tu me refroidis un peu mais le succès de cet auteur avec Seul le silence (pas lu non plus) m’intrigue. Je tenterai à l’occasion.
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« Seul le silence » a été beaucoup apprécié mais ne me tentait pas. Mais je souhaitais, comme toi, découvrir l’auteur (ça, c’est fait 😉 ).
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Ah tiens, j’ai failli le commencer cette semaine, ta chronique me rend un peu méfiante… J’avais bien aimé Seul le silence pour la puissance de l’écriture, mais j’avais vu venir le final… ce qui est toujours très décevant. Comme toi, grosse lectrice de polars, c’est sans doute plus difficile d’être surprise ou épatée. Bon, je tenterai quand même, histoire de voir.
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Peut-être faut-il, comme Voyelle et Consonne le suggère plus haut, ne pas le lire comme un thriller, ça évite au moins une déconvenue.
(et bienvenue « Sur mes brizées », Tasha 🙂 )
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Comme Voyelle et Consonne, je trouve que ce n’est pas le meilleur Ellory, mais j’ai été bien plus déçue par un autre lu ensuite en VO… Depuis, j’ai lâchement abandonné cet auteur ! 😉
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Et là on se dit que « Un de perdu, … » !
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Je me dis qu’il faudrait que les éditions LdP arrêtent d’indiquer « thriller » sur les couvertures de cet auteur, cela ferait surement bien moins de déçu ! Pour ma part, comme tu le soulignes, j’ai totalement adhéré au style de l’auteur qui m’emporte complètement et arrive à m’intéresser à des histoires qui ne m’attirent pas habituellement.
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Oui, quand il y a marqué « thriller », j’y crois, moi !
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Oups mince …
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T’inquiète, Manu, ça m’est déjà arrivé, d’être enthousiaste sur un bouquin et de convaincre une copine blogueuse de le lire… et elle est déçue. Heureusement, ça n’est pas fréquent, et de toute façon cela ne change rien au crédit qu’on accorde à ladite blogueuse (enfin, je dis ça pour toi !), c’est juste qu’on n’avait peut-être mal cerné nos propres attentes.
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Zut, il vient d’attérir dans ma PAL.
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Statistiquement, Val, il a quand même davantage de chances de te plaire que de te décevoir, donc pas de regrets à avoir !
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Ca correspond pas mal :)) J’ai bien aimé parce que c’est Ellory par contre, ce roman m’a prouvé que les trucs politiques, ce n’était pas pour moi.
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Bon, a y est, je l’ai lu. J’ai plutôt aimé, finalement, probablement parce que je m’attendais au pire après avoir lu ton billet, donc merci! 🙂 Après, comment dire, ce n’est pas non plus le livre de l’année pour moi. Comme je le dis dans mon billet, dans le genre, je préfère James Grady!
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Bon
Avant de réserver « les anonymes » à ma médiathèque préférée, je suis venu sur vos brisées m’enquérir quelque peu des opinions de chacune et chacun. Cela ne me donne plus envie.
Chronologiquement chez Ellory, j’ai lu « vendetta » en premier qui m’a captivé par son scénario et par l’approche historique, géographique et psycho-sociologique de la Louisiane, mais déjà je trouvais qu’il y avait des « redites ».
A suivi « seul le silence » : je suis allé au bout pour vérifier si mon hypothèse, quant au coupable, était vraie… mais là aussi beaucoup de répétitions inutiles et des longueurs avec la même force de description de la vie en Géorgie (est-ce la traduction de la pesanteur climatique et sociale de cet État du sud ?).
Donc malgré tous les côtés positifs de cet écrivain, j’arrête là ma découverte de ce « Truman Capote » britannique.
A bientôt de vous lire
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